Je suis inconnu(e)
Messages : 20 Date d'inscription : 22/08/2012
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| Sujet: «Lhynn Angel Taylor » ▬ Pretty Little Duchess, so what? Mer 22 Aoû - 13:42 | |
| Lhynn Angel Taylor
Vous: Âge: 18 ans Race: Hybride faucon Rang: Duchesse Objectif(s): Améliorer les relations avec les autres. Passion(s): Le dessin Peur(s): Les licornes Point(s) Fort(s): Gentille, intelligente, franche. Point(s) Faible(s): Franche, parfois sadique, timide, quelque peu hautaine et méprisante, haineuse envers sa famille Statut: Etudiante
Votre avis sur le pensionnat: Que pense Lhynn de ce pensionnat ? A vrai dire, c’est très dur de savoir ce que pense la jeune demoiselle sur quelque chose où elle n’a jamais mis les pieds. Son avis est assez partagé. Sa mère l’a beaucoup influencé sur cette école. Elle lui a raconté plusieurs choses sur ce pensionnat. Des choses positives, bien sur. Mais en même temps, la demoiselle ne sait pas. Elle a vraiment peur que sa mère l’influence pour se débarrasser d’elle. Mais si elle en croit les propos que tient cette femme, ce serait une bonne école pour « les gens comme elle ». Autant dire que quand elle a dit ca, il y avait beaucoup de dégout dans sa voix. Hmm … Enfin, Lhynn essaye d’y croire mais reste vraiment partagée. Elle attend d’y être pour en dire quelque chose.
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Votre Histoire: ▬ Si une personne te rejette, c’est qu’elle n’a pas su reconnaitre ta vraie valeur. Alors ne pleure pas, ne sois pas triste car il y a quelqu’un d’autre qui saura la reconnaitre. Une jeune femme lui murmurait ces mots réconfortants tout en lui essuyant les larmes qui coulaient le long de ses joues. Elle était d’une beauté lumineuse. Un visage en cœur encadré par de longs cheveux blonds bouclés. Des yeux de faon incrustés sur son visage tel deux immenses émeraudes. De longs cils noirs et une bouche en sourire. Ses pommettes hautes soulignaient la finesse de son visage. Elle était belle, très belle. Surtout pour une petite bonne de dix-huit ans et quelques. Elle tenait dans ses bras une enfant aux courts cheveux blancs, teinte étrange pour une fillette de son âge, aux yeux rouges comme le sang. Dans cette gamine âgée de dix ans, nous pouvions reconnaitre l’albinisme. Pourtant elle était belle, une aura blanche et pure tournait autour d’elle. Des ailes, comme celles des anges, pas tout à fait finit ornaient son dos. Juste quelques petites plumes incolores qui sortaient de ses frêles épaules dénudées. Elle avait vraiment un air angélique pourtant elle ne l’était pas. Elle était plus, elle était moins. Tout comme les anges, elle volait. Pourtant elle n’avait pas l’âme d’un ange. Oh ! Loin de là ! Juste que c’était une petite hybride rejetée par sa propre famille. Enfin, que dis-je ? Sa belle mère ainsi que son père. Ce n’était pas vraiment une famille. C’était juste une femme qui savait profiter d’un homme déprimé et riche. Enfin. Elle avait néanmoins la chance d’avoir une amie comme Bonnie, la femme de chambre. Avec elle, elle avait le cœur moins lourd. Elle se sentait bien. Comme une meilleure amie. Ou pas. C’était impossible par son sang. Elle ne voulait pas blesser cette femme si gentille avec elle. De toute facon elles allaient être, un jour ou l’autre, obligées de se quitter alors … Tôt ou tard viendrait ce moment. ▬ Bonnie ! Que fais tu encore, là, à paresser ?! Et toi, Lhynn, pourquoi est ce que tu pleures encore ?! Arrête ton attitude de pleurnicharde. Tu ne mérites vraiment pas ton titre de future duchesse. ▬ Ta mère a raison, mon ange. ▬ Ce n’est pas ma mère. ▬ Sale gamine, qu’as-tu dit ?! ▬ Lhynn Angel Taylor, Sharon est ta mère. Ce n’est peut être pas ta mère biologique mais je te pris de l’accepter comme telle. ▬ Et si je dis « non » ? Elle ne sera jamais comme maman … Papa ! Ne vois tu pas ce qu’elle est ?! ▬ Tu es privée de monter de cheval, Lhynn. Je n’aime pas quand tu me dis « non ». Tu es puni pour ca. Bonnie, laissons la. Partons. Viens chérie, allons voir les chevaux. L’enfant nommée Lhynn soupira. Ca la faisait quand même bien rire les punitions de son père. Etrange bonhomme qu’il était. Grand, royal, il possédait une chevelure chocolat, des yeux rougis par les pleurs incessants depuis la mort de la vraie mère de la fillette. La femme l’accompagnant, cette « chose », était des plus belles qu’elle avait vues. Fallait qu’elle l’avoue. Taille de mannequin, peau blanche, chevelure d’une rousseur incroyable. Mais sous ses dehors angélique, elle n’en restait pas moins une garce, une profiteuse. Une personne ne servant à rien. Une humaine. Ce n’est pas qu’elle les détestait. Juste que pour cette petite différence, elle était rejetée. Sauf par Bonnie, bien évidemment. Bonnie, elle, c’était une humaine. Et elle l’aimait bien. Donc, non. Elle aimait les humains, non elle les aimait pas. Elle les détestait. Les haïssait de tout son cœur pour toutes les larmes qu’elle versait et pourtant. Elle ne savait plus, elle ne savait pas, elle ne savait rien. Comme d’habitude. Elle soupira lentement. Passant sa main dans sa chevelure blanche, elle regarda l’heure qu’il était. Onze heures et demie. Elle eut un petit pincement au cœur. C’était l’heure où elle allait s’occuper de sa jument. Elle respira à fond et expira à nouveau. Elle attrapa un petit carnet caché entre les deux matelas de son lit et l’ouvrit sur une page vierge. Dedans était noté tous ce qu’elle avait pu voir chez les humains. Elle nota le nom de sa Belle-mère et commença à écrire. Elle écrivit tous ce qu’elle ressentait envers elle, suivant son cœur remplit de haine. Pendant les années qui suivirent Lhynn devint absente, une espèce de fantôme obéissant. Son père ne comprenait pas son manque de vie et Bonnie s’inquiétait. Dans la demeure ne restait qu’une personne heureuse. La seule qui avait souhaité tout ca. Celle qui avait maltraité secrètement l’enfant. La femme, la mère, la belle-mère plus exactement. Et oui, cette horrible femme avait fait du mal à la gamine pas très âgée. Pas physiquement, non. Mentalement. Vous savez la plus grande des douleurs est celle que l’on ressent à l’intérieur car c’est celle que nous ne pourrons soigner tout seul. Et puis, la plupart du temps, pour se soigner, il fallait se confier. Chose que certaines personnes ne savent pas faire. Lhynn en est un exemple. Même si elle avait une confiance aveugle en Bonnie, ce n’était pas la même envers son père et pourtant c’était de lui dont elle avait besoin. De son soutient, de sa compréhension. Mais nan, il était trop entiché de Sharon qu’il voyait comme la « parfaite épouse ». La demoiselle se demandait comment cela se faisait-il. Il avait toujours dit aimé la vraie mère de la gamine plus que les autres femmes alors pourquoi la décrivait-elle ainsi ? C’était la question qu’elle se posait depuis toutes ces années, cette question qui la « torturait ». Quand elle les voyait se tenir la main, s’embrasser devant ses yeux, elle était prise d’haut le cœur insoutenable. Une haine profonde grandissait en elle quand elle posait ses yeux sur elle mais ces derniers temps c’était plus que de la haine. Elle ressentait la grande envie de la frapper et pourtant. A cause des paroles de cette femme, elle ne pouvait pas. D’ailleurs, elle s’en rappelait comme si c’était hier. Les mots l’avaient transpercé comme des poignards … ▬ Tu n’es rien d’autre qu’une sale gamine … ▬ N’est ce pas l’habitude des jeunes héritiers ? Avait-elle répondu malicieusement, pourris-gâtés par leurs parents, se croient tous puissants … Malheureusement, je ne suis pas eux. Je ne suis pas vous. Figurez vous que je connais votre passé … et vous ne serez jamais ma mère. ▬ Je me fiche que tu connaisses mon passé tant que ton père ne le sait pas ! Mais tu as raison sur un point. Tu n’es pas comme m… ▬ Justement j’irais lui dire. Je suis ure qu’il me croira. ▬ Héhé. Donc je disais que tu n’es absolument pas comme moi. Tu n’es qu’un monstre de foire. Et de nous deux, c’est moi que ton père croira petite … chose. Alors maintenant je te conseille de te tenir à carreau ou sinon ca va mal se passer pour toi. ▬ Vous mentez … Il me croira moi … Je suis sa fille … ▬ Ce n’est pas une raison. Et puis je suis sa femme. Maintenant sors petit monstre. En y repensant Lhynn sera les poings. Elle inspira et expira deux fois de suite pour essayer de se calmer. Elle lâcha le petit papier froissé qu’elle avait gardé dans ses mains. Une espèce de brochure qui résultait encore d’une conversation avec Belle Maman. Il parlait d’un endroit où seules les personnes comme elle pouvaient y entrer. D’après cette femme, ce serait merveilleux qu’elle y aille. Ainsi, Lhy’ pourrait se faire de nouveaux amis et pourrait arrêter de gâcher la vie à sa famille. Enfin c’est ce qu’avait dit la fiancée de son père. En privée, bien sur. Elle n’allait pas dire ca devant son mari qui la pensait si … parfaite. Ca l’énervait. C’en était horrible. Le pire c’était qu’elle ne pouvait rien dire sur ce qu’était réellement cette femme sans en subir les conséquences. En effet, la prénommée Sharon ne s’appelait pas Sharon mais Alina Agarov, fille d’un compte russe. Elle escroquait la plupart des hommes avec qui elle se mariait et leur piquait leur argent avant de le donner à son père. Quelle famille … Maintenant que l’enfant savait, elle voulait dire à son père qu’il était en train de se faire escroquer mais elle ne pouvait pas car, comme l’a si bien dit sa chère Belle maman, il ne la croirait pas. Parfois le dicton « L’amour rend aveugle » est plus que vrai. D’ailleurs, elle ne comprenait pas l’amour. Peut être parce qu’elle n’était jamais tombée amoureuse ? Qui sait ? En attendant, elle aimait pas trop vu ce que ca faisait à son père. Un petit rire aguicheur et elle relevait la tête. La roussette était bras dessus, bras dessous avec son père et elle commença une conversation autour de la brochure tombée par terre. ▬ Tu sais chéri, pour socialiser notre petite fille, on devrait l’envoyer dans un internat avec d’autres personnes … comme elle … ▬ Tu as raison mon an… ▬ Je ne suis pas votre petite fille. Et je ne suis pas petite, j’ai dix-sept ans ! ▬ Arrête avec ca Lhynn, nous en avons déjà discuté. Sharon est ta mère donc c’est bien « notre ». Et je trouve son idée géniale. Tu ne sors jamais de la maison. Tu suis des cours particuliers. Tu es … ▬ Faux. Je sors de la maison quand je vais chasser avec mon professeur. ▬ Tu ne sors jamais de notre terrain. ▬ Mais non ! Vous ne pouvez pas m’envoyer là-bas ! ▬ Il n’y a rien qui te retient ici. Tu n’as pas d’amis. ▬ Un an. Je vous demande un an, père. Une seule année pour me préparer, alors. ▬ Un an … Juste un an, alors. ▬ Oui … Lhynn se rapprocha de sa belle-mère et lui susurra à l’oreille, Un an pour vous démasquer. Si j’y arrive, je ne vais pas à ce pensionnat. Si je n’y arrive pas, j’irais et j’vous ficherais la paix pour l’éternité. Un petit rire s’éleva dans la salle et souriante, Sharon lui dit qu’elle allait elle aussi lui manquer. Seule l’adolescente comprit le double sens de la phrase ainsi que le regard sournois qu’elle lui lançait. Toutes deux se souriaient méchamment. La guerre était déclarée et Lhynn voulait la gagner. Il fallait juste qu’elle rassemble assez de preuve pour que son père l’a croit. Ah làlà, dans quelle pagaille c’était elle encore fourrée. Cette dernière année fut sublime pour l’albinos. Elle ne s’attendait pas que cette guerre entre elle et sa belle-mère lui fasse faire de belles rencontres. Pour sa dernière année, elle décida de se promener dans les environs de son petit village. Ce fut vraiment étrange. C’était un petit village à l’ancienne, des maisons bâtis avec des gros morceaux de bois, des galets qui jonchaient le sol, les gamins jouant avec des cerfs-volants de toutes les couleurs. Ils étaient habillés avec des vêtements raccommodés, tout usé. L’albinos détonnait dans sa sublime robe lavande où est attaché un nœud en satin pour faire « ressortir » sa poitrine. Ses petites ballerines martelaient les pierres et beaucoup de personne la regardait. Ca faisait bizarre. Etrange. Les garçons étaient parsemés par ci par là en groupes et la regardaient avec envie. Les filles faisaient de même mais ne pouvaient s’empêcher de dire du mal d’elle comme pour se prouver qu’elles sont plus jolies. En même temps, elle ne pouvait pas leur en vouloir … C’était tellement vrai. Elle était belle, elle le savait, elle s’en fichait. Un garçon qui la regardait depuis le début attira son attention. Il l’appelait par son nom en chuchotant. Doucement, elle s’en approcha, méfiante et prête à sortir un poignard s’il l’attaquait. A sa grande surprise, il lui attrapa la main et la fit rentrer dans un petit magasin. Il rigolait. Elle, moins … Tapant du pied, main sur les hanches, elle se retenait de lui mettre un poing dans la tête. Enervée, elle lui dit. ▬ Qui est ce qui vous a permis de me toucher ? Et pourquoi m’avez-vous emmenez ici ? ▬ Hey, hey, du calme la petite princesse. Je viens juste de te sauver des pickpockets … Tu sais ici, on est pauvre et beaucoup de personnes aimeraient avoir tout l’argent que tu as … En plus d’être connue dans ce terrain, tu te pointes avec des vêtements de marques … La plupart des filles t’envient, tels que je les connais, elles pourraient te coincer dans un coin de rue et te piquer des fringues … ▬ C’est bon ? T’as fini de parler ? Je suis venue ici pour une … mission … En plus, je suis pas une princesse mais juste une héritière d’un duché. Et après, on me demande pourquoi j’aime pas les humaines … ▬ T’es … une … ▬ Oui, oui … Toi qui a l’air de t’y connaître sur ma famille, je suis surprise … Enfin, laisse-moi partir. ▬ Hmm … Laisse moi t’accompagner. Et tiens met ce manteau, il lui tendait une espèce de cape. Aller, laisse moi venir… ▬ Ok mais tu ne te mêles pas de mes affaires. ▬ Si tu veux … Elle attrapa le manteau que lui tendait le garçon et l’enfila. Lhynn se mit à fouiller le magasin des yeux. Un seul mot y correspondait : miteux. Tout de bois craquelé, de vieux rideaux bouffés par les mites, de lampe qui éclairait à moitié, il dégageait néanmoins son charme. Il était petit mais quand même. Un magnifique miroir était posé au fond de la salle. Un collier d’or reposait sur un de ses angles. L’adolescente, hypnotisée par, se mit en route vers ce magnifique miroir. Son bois était incrusté de magnifiques symboles runiques que personne ne pouvait déchiffrer. Sans un mot, elle le toucha. Une petite fissure était dans son haut. Elle regarda son reflet, toujours ensorcelée. Une jeune demoiselle de dix-sept ans aux longs cheveux blancs comme la neige, au regard aussi rouge que le sang. Dedans, elle vit le garçon aux cheveux bruns se placer derrière elle et placer ses mains sur ses épaules. L’une de ses mains descendit le long de son bras. C’est là que tout se cassa. D’un mouvement fluide, elle se déplaça de facon à ce qu’il ne la touche plus, collée contre un mur, les yeux hésitants. Il la regarda un instant, son visage était figé. Ses yeux noirs de même. Finalement, il s’approcha en tendant la main comme s’il parlait avec un animal sauvage. ▬ Je ne vais pas te faire de mal … J’ai beau être un homme, je ne pense pas qu’à ca en permanence … ▬ Nous ne sommes jamais sur … Qui te permet d’être autant familier avec moi alors que je ne connais ton nom ? ▬ Hey, du calme. J’allais pas te violer, hein. ▬ Ca je sais pas. Dis moi ton nom ou sinon … sinon … Ou sinon tu restes ici et tu ne m’accompagne pas. ▬ Et bien … Quel caractère … Je m’appelle Elliot chère demoiselle. Pas besoin de me donner ton nom, je le connais déjà Lhynn … ▬ Ouais, si tu veux. Ton âge, ton nom de famille, là où tu habites. ▬ Et ben, et ben. Tu es bien perverse pour une duchesse. ▬ M-Mais n’importe quoi ! Je vais pas venir m’incruster à poil dans ton lit. Imbécile. Et après on dit que c’est moi la perverse. ▬ Quel est ce langage ? Tu ne parles vraiment pas comme une duchesse, tu sais ? Mais dis-moi, quels sont ces petites rougeurs sur tes joues ? ▬ Les duchesses ne sont pas des princesses et ne sont pas ce que tu vois à la télé, aussi. Et je ne vois pas de quoi tu parles. Allons-y, j’aimerais commencer mon enquête. Sur ce, elle mit sa capuche et avança vers la porte, faisant dos à son confrère. Les joues légèrement rougies, bien évidemment. Avant qu’elle ne franchisse le seuil, le prénommé Elliot passa ses bras autour d’elle. Son cœur s’arrêta une fraction de seconde. Ses mains venaient de remonter et avaient passés quelque chose autour de son cou. Un collier dont le pendentif rouge brillait avec l’éclat du rubis. Cette pierre ressemblait de près ou de loin aux yeux de l’albinos et le crochet d’argent pouvait faire penser aux cheveux de la demoiselle. De nouvelles traces rouges apparurent sur ses joues. Il était obsédé ou quoi ?! Qui était-il pour pouvoir lui parler ainsi ou bien la toucher comme ca ? Ils ne se connaissaient ni d’Eve, ni d’Adam alors pourquoi ? Elle lui donna un coup de coude dans le ventre mais il était déjà à ses côtés. Comment faisait-il pour aller si vite ? Il l’énervait. Sans vraiment s’en rendre compte, Elliot était surement le premier garçon dont elle tomba amoureuse. Si elle était heureuse de cette rencontre, pour lui ce serait une malédiction. Il allait, malheureusement, tombé dans les griffes de la belle-mère. Pendant cette année Lhynn fit que de belles rencontres. Juste des mecs. Que des mecs. Une seule fille. Un garçon manqué pur jus. Elle s’appelait Eloïse, nom qui ne lui convenait absolument pas. Eloïse correspondait plus à un nom de grande princesse qu’à un nom de garçon manqué. Enfin. Elle en oublia complètement sa mission. Dans l’ombre, sa belle-mère complotait contre elle. En effet, elle avait trouvé le journal dans lequel l’albinos parlait de ses relations avec les autres. Et la femme en avait beaucoup apprit sur ses amis, notamment sur Elliot. Et ce qui devait arriver, arriva. Elle prit contacte avec lui. Un homme reste un homme. Ils sont bien faibles devant une femme bien foutue. Mais en même temps, nous pouvons pardonner de temps en temps. Surtout si c’est à cause de cette femme qu’ils perdent la tête. Cette femme là avait des cheveux roux qui descendaient en une cascade de boucles dans son dos. Une robe bustier courte blanche faisant ressortir sa poitrine. L’adolescente n’était pas là, elle était partie faire des courses. Sifflotant dans les allées des boutiques, elle ne se doutait de rien. Même pas elle se demandait pourquoi sa belle-mère l’avait envoyé ici. Soudainement sa main descendit le long de sa cuisse pour aller fouiller dans sa poche. Un juron s’échappa des fines lèvres de la demoiselle. Elle avait oublié son portable. Comme quoi … Lhy’ se rendit très vite chez elle et ce qu’elle découvrit sur le divan du salon fut … beurk. Un Elliot, une p*te. Ce fut surement la goutte d’eau qui fit déborder le vase. Elle ne put se retenir. Furieuse, elle s’approcha de la rousse, l’attrapa par les cheveux et la foutu par terre. Sa haine envers les humains se fit plus intense. Deux humains … Celui dont elle était amoureuse et sa mère. Les poings serrés, les larmes roulants furieusement sur ses joues, elle n’osait rien dire sous peur d’exploser tant sa colère était grande. Ses yeux rouges fixaient ceux d’Elliot. Il essaya de s’expliquer en sachant tout ce qu’elle ressentait envers la femme qui l’avait tenté. ▬ Je … C’est … ▬ Dehors… murmura l’enfant, les dents serrées ▬ C’est pas ma faute … ▬ Dehors ! Je ne veux plus te voir. Dehors. Il essayait quand même de s’excuser. Elle ne voulait plus rien entendre. Il attrapa ses vêtements au sol, s’habilla et partit. Elle se tourna vers sa belle mère et la regarda. La jolie rousse arborait un sourire vainqueur. L’albinos se retint de la taper. Sa voix s’éleva et figea l’adolescente. ▬ Tu as perdue. Aujourd’hui ca fait un an. Demain tu plis bagages et tu pars. Surtout que tu n’as pas réussi ce que tu voulais faire alors que moi je viens de te briser. ▬ Tout ca … parce que … ▬ Et oui. Maintenant monte dans ta chambre et fais tes bagages. Demain, nous te conduisons à l’aéroport. Elle serra de nouveau les poings et elle monta en réfléchissant. Ce qu’elle ne vit pas c’était qu’un Elliot déboussolé était caché derrière le mur en haut des escaliers et elle trébucha sur lui. Elle le regarda, se leva et repartit dans sa chambre. Il la suivit, encore, comme avant. Aucun ne parlait, ayant peur d’ouvrir la bouche. Ils entrèrent dans la grande chambre couleur beige et Lhynn se mit à fouiller près de son lit. Il n’y avait rien. Absolument rien. C’est ce qui déclencha sa peur. Ou était le livre qu’elle avait écrit sur son entourage ? Le garçon qui regardait ce qui se trouvait dans cette jolie pièce, remarqua un livre. Sans qu’elle s’en aperçoive, il l’attrapa et commença à le feuilleter. Il lâcha un petit « Oh » surpris et continua sa lecture avant de tomber sur une photo de lui et tous ce qu’avait écrits la jeune fille sur lui. Elle se retourna et lui sauta dessus pour lui arracher le bouquin des mains. Elle était assise sur son torse, livre contre son cœur qui battait la chamade. Lui, il était rouge. Rouge comme une tomate. Tout comme elle. En un souffle, il chuchota. ▬ Alors … ton livre … Tu m’aimes ? ▬ On fouille pas dans les affaires des autres ! Je ne t’ai pas permis de toucher mes affaires … ▬ Ca répond pas à ma question … Ce que tu as écrit sur ce livre est vrai ? ▬ Qui sait ? Sur ce, elle se releva et l’aida à faire de même. En fait, dans sa vie elle n’avait jamais rien prévue. Les gens étaient tellement bizarre … Leurs réactions changeaient du tout au tout et c’était trop dure pour qu’elle puisse suivre. Ouais, c’était une fille de la Science et elle ne comprend que par les équations, les théories. Il fallait que tout soit comme ca et le reste. Elle partit ranger son livre dans sa valise d’une belle couleur bleu marine. Elle y mit quelques vêtements tandis qu’Elliot la regardait légèrement grand ouvert. Il n’avait pas l’air de savoir ce qu’elle faisait, ce qui était, d’un certain côté, très bien. Elle n’allait pas avoir à faire des Adieux larmoyants. Elle allait partir sans que personne ne le sache. Elle finit de ranger sa valise et la ferma avant de la poser contre son lit. Le garçon s’approcha d’elle et la prit dans ses bras. Comme avant. Comme il l’avait toujours fait. Tous deux frissonnèrent. Ils restèrent ainsi un long moment. Dans le silence le plus total, le Soleil se couchant, la lumière se fit plus rare. Finalement, elle fut la première à se détacher de l’étreinte. Elle posa un baiser sur sa joue, un sur la commissure de ses lèvres et un sur sa bouche. Une fois finit, elle se dépêcha de le chasser. En un an, elle avait essayé de se sociabiliser, faut croire que ce n’était pas une grande réussite. L’albinos partit vers sa fenêtre pour observer le Soleil se coucher. Cette fois, elle n’avait aucune excuse pour justifier ses pleurs. Elle n’était pas dehors et il ne pleuvait pas. Le cœur lourd, elle partit se coucher. Le lendemain fut un jour normal bien qu’elle devait partir. Bonnie fit le ménage dans sa chambre comme elle le faisait toujours. Pierre lui fit des omelettes pour le déjeuner. Son père lisait le journal. Tout était normal. Sauf qu’il manquait Sharon. Tant mieux. Lhynn se hâta d’avaler son déjeuner et monta à l’étage pour faire sa toilette. Elle se regarda un instant dans le miroir. Toujours la même qu’au début sauf que le reflet semblait avoir plus de couleur. Beaucoup plus de couleur. L’adolescente laissa échapper un petit rire mélodieux. Sa main essuya une larme puis elle remit en place une mèche. Elle devait partir dans quatre heures. Ca allait être long. Pour faire passer le temps, elle allait se faire belle pour sa nouvelle « maison ». C’est ainsi qu’elle se fit couler un bain chaud et moussant et qu’elle s’y installa pendant un certain moment. Elle en sortit et s’enroula une serviette autour d’elle avant de commencer à se sécher les cheveux puis à les brosser. Ils étaient très long naturellement et lisses, surtout. Du coup, elle n’avait pas besoin de se faire de brushing ou autre qui abimait les cheveux. Elle ne se maquilla pas. A vrai dire, elle voulait garder sa peau de pêche sans boutons et elle savait que le maquillage les apportait alors la jeune fille ne posa qu’un fin trait de crayon noir sous ses yeux. Les quatre heures passèrent assez vite enfin de compte. La limousine l’attendait en bas de chez elle ainsi que tous ceux vivant dans son manoir. Elle descendit les marches telle une star et donna sa valise au chauffeur. Elle dut dire au revoir à tout le monde. Mais personne n’allait lui manquer ici donc pas de quoi pleurer. Sa belle mère l’attendait près de la porte. Elle fut la dernière à qui l’albinos dit au revoir même adieux, ce serait mieux. Elle lui offrit un sublime bracelet de diamant et prit Lhynn dans ses bras. Une seule phrase. Une phrase pleine de malice et de cruauté. Ce fut la seule phrase qui accompagnerait l’hybride tout le long de son trajet, la faisant rager. ▬ Ne t’inquiète pas, je prendrais soin de ton petit copain …
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Autres informations : Votre âge? 14 petites années ~ Depuis combien de temps faites vous du rp? Maintenant, ca fait un an ~ Des suggestions? Pas vraiment ~ Comment avez vous connu le forum? Par Top-site °° Autre chose? Qui sait?
Dernière édition par Lhynn A. Taylor le Dim 2 Sep - 11:46, édité 2 fois |
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