Vous:

Votre avis sur le pensionnat:

Avoir crée un endroit où les hybrides – quel qu'ils soient – puissent apprendre à faire face aux humains est une bonne idée. Le racisme est présent partout... Chez les humains... Comme chez les hybrides... Il faut se l'avouer : les humains se rejettent entre eux et rejettent les hybrides tout comme nous le faisons, nous, les hybrides, d'un certain côté. En vivant, chaque espèce d'hybride, dans nos propres royaumes, nous nous fermons aux autres, qu'ils soient humains ou hybrides différents. Le fait que les humains nous aient exclus de leur société ne signifie pas que nous devons vivre reclus sur nous-mêmes... Mon rêve, même si la plupart des gens disent que c'est plus une utopie, est qu'un jour tous les humains et tous les hybrides puissent vivre en harmonie les uns avec les autres, que les hybrides puissent avoir des commerces communs avec les humains. Il est donc logique pour moi que ce pensionnat soit un petit bout de mon rêve.

Votre Histoire:

Née un hiver de parents bourgeois dans le Royaume des Hybrides Kitsune dirigé depuis des décennies par les Nerwen, Yomi est aujourd'hui une jeune étudiante qui rêve en grand.
Ses parents, qui sont certes de simples bourgeois, ont tout de même une place importante dans l'économie du Royaume. En effet, les Sakuraba, comme quatre autres familles du Royaume, sont des piliers de l'économie. De ce fait, cette jeune rousse a toujours vécu dans un milieu aisé ne connaissant pas la misère. Ses camarades de jeux étaient tous des enfants de bourgeois respectés ou de plus noble lignée. Le besoin était un terme que ni elle, ni ses compagnons d'un moment ne connaissaient. Ce petit groupe passait son temps à s'amuser comme tous les autres jeunes enfants de leur âge... Ils inventaient des jeux avec des règles parfois tout aussi bizarres qu'incohérentes, trouvaient le moyen de s'amuser avec un objet aussi quelconque soit il... Comme tous les jeunes enfants, ce petit groupe dont faisait partie Yomi était plein d'énergie...
Lors de leur balade, Yomi croisait parfois des personnes, souvent seules et quelque fois accompagnées, assises, le dos au mur, tendant de temps en temps leur main ou un petit pot. Ces personnes qui lui semblaient constamment ailleurs l'intriguaient. Un jour, alors qu'elle s'attardait sur l'une de ces personnes, l'un de ces compagnons, Charles, le fils d'un vicomte, lui demanda pourquoi elle restait plantée là à regarder un homme aussi sale qu'un cochon. Yomi n'eut même pas le temps de répondre que les autres étaient déjà de retour scandant des moqueries au pauvre homme qui ne pouvaient que se taire et écouter ces railleries connaissant le statut des jeunes enfants. Yomi prit alors l'habitude de se moquer de ces personnes sans le sou qui restaient dans un coin comme s'ils essayaient de disparaître...
Un jour d'hiver alors qu'elle se baladait avec sa mère, Yomi ne put s'empêcher de lancer quelques moqueries à un homme qui se tenait pourtant tranquillement dans son coin... Sa mère, outrée par le comportement de sa jeune fille, lui fit la morale sur place. Yomi, qui avait rarement vu sa mère dans un tel état, s'excusa et se fit petite jusqu'à la fin de leur balade. La jeune fille était embarrassée, elle ne pensait pas que les phrases qu'elle prononçait pouvaient être si désagréable à entendre... Elle se souvint alors de ce vieil homme, celui qui était assis toujours au même endroit, pas très loin de la boutique de la dame qui faisait du pain. Il était là, sur le chemin qui menait à sa maison, elle le croisait au moins deux fois par jour si ce n'est plus, et elle se moquait de lui à chaque fois. Les paroles de sa mère l'avait touchée, elle se sentait obligée d'aller le voir pour s'excuser et s'expliquer. Yomi avança d'un pas hésitant vers le vieillard. Elle se présenta à lui, le saluant poliment... Le vieillard ne lui répondit pas... Yomi pensa qu'il était endormi et donc le secoua un peu pour le réveiller. Tout en le secouant, la jeune kitsune s'excusait, le suppliant de bien vouloir la pardonner. Mais sans qu'elle ne puisse faire quoique soit, le vieil homme l'attaqua violemment, la prenant à la gorge et tentant de l'étrangler. Yomi eut peur... Peur de mourir... Elle n'aurait jamais pensé que ses paroles engendraient une telle haine. Heureusement pour elle, un jeune kitsune vint à son secours et repoussa le vieux fou. Profitant que le vieillard soit à terre, le jeune kitsune prit sa compatriote par le bras et l'emmena dans un lieu à l'abri du vieil homme. Une fois en sécurité, le jeune garçon se présenta sous le nom de Daisuke Ahihara ; il avait juste un an de plus qu'elle. Daisuke l'a mit en garde sur le côté dangereux de certains gens de la ville. À partir de ce moment, Yomi fit tout pour revoir le jeune kitsune. Après quelques semaines, la fréquence de leurs rencontres augmentèrent. Yomi passait désormais ses journées avec Daisuke, laissant de côté le petit groupe avait lequel elle traînait avant... Certains les rejoignirent d'autres non, mais cela l'importait peu tant qu'elle était aux côtés du jeune garçon.
Cependant, après plusieurs années, Daisuke disparut. Il fallut beaucoup de temps à Yomi avant de savoir que celui qu'elle considérait comme son tout premier ami avait rejoint une école présente sur une île lointaine. Elle ne pouvait pas rester là alors que lui était si loin... Cette information connue, Yomi convainc rapidement ses parents de la laisser rejoindre le Pensionnat Monochrome.